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Et pour conclure ce chapitre (au moins pour cette année) voici quelques photos de ligature Il s'agit ici d'un "haubannage" permettant d'éloigner deux branches l'une de l'autre Avant tout travail de ligature ou de haubanage, il convient de s'assurer que l'écorce est parfaitement propre et ne recèle pas dans des anfractuosités des parasites ou des oeufs de parasites qu'il serait ensuite d'autant plus difficiles à déloger, c'est pourquoi on brosse soigneusement le tronc et les branches préalablement à toute intervention. voilà, c'est propre, la ligature va pouvoir commencer avec la mise en place du raphia et si on inclinait l'arbre ainsi dans son pot à l'avenir ? Toujours un préalable à la ligature : supprimer les brindilles mortes, et jeunes pousses "non désirables" : cela permet de laisser suffisamment de place pour la pose de la ligature et limite, encore une fois, les abris potentiels pour les éventuelles larves et oeufs de vermines... Ce saule est bien triste... Pour l'aider à pleurer comme il convient pour un arbre de son espèce, il a été ligaturé. On a conservé, pour une fois, uniquement les branches poussant vers le haut et elles on ensuite été ligaturées ou haubanées de manière à lui conférer ce port caractéristique de Salix babylonica (Saule pleureur) Un détail de la ligature du saule ci-dessus : une bonne photo en dit plus qu'un long discours sur la façon dont doit être disposé le fil de ligature Même technique sur un if cette fois (Taxus baccata) |