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Il s'agit ici d'un dossier très complet que Michel, notre secrétaire chéri adoré, nous avait préparé au printemps 2004

voici la teneur de ce dossier :

Rappel : le pH

le pH mesure l'acidité ou l'alcalinité d'une eau, d'une terre, ou de tout autre élément ou milieu dont il est possible et utile de mesurer le pH.

le pH se mesure de 0 à 14

le substrat idéal :

Le propos de ce dossier n'est pas de faire une présentation exhaustive du pH et des différentes variétés de terre à utiliser pour nos cultures de plantes acidophiles, mais plutôt de nous aider à connaître le substrat nécessaire à nos acidophiles qui croissent dans un milieu légèrement acide comme l'indique leur nom. Il s'agit d'un substrat riche en humus qu'on trouve dans les mangroves mais surtout, dans nos contrées dans les sous-bois. On peut trouver ce type de substrat sous forme de terre dite "de bruyère" en jardinerie ou bien en enrichissant un terreau neutre avec de l'humus ( tourbe, feuilles en décomposition (de feuillus ou de pins), compost ou fumier)

Une autre solution pour cultiver des acidophiles et qu'on dispose d'une terre "alcaline" est de la supplémenter de façon mesurée en sulfate de fer ou bien souffre.

La solution "royale" serait un mélange à base de Kanuma agrémenté d'une légère dose d'humus. La kanuma est une terre argileuse acide japonaise qui est perméable et légère et bien adaptée à la culture des plantes acidophiles. Une supplémentation en BIOGOLD ™ peut tout à fait remplacer cet apport d'humus.

quelles plantes choisir ?

Maintenant que nous connaissons leurs besoins, il serait grand temps de faire connaissances avec ces plantes : sous nos climats, les plus fréquemment rencontrées sont les camélias, les azalées/rhododendrons et bien sûr les camélias. Rien ne vous empêche bien sûr de vous lancer dans l'aventure en faisant preuve d'un peu d'originalité et de choisir une autre acidophile (bon qu'elle soit ligneuse est tout de même une condition nécessaire mais pas suffisante...)

fiches de culture :

pour des raisons de copyright, il est impossible de recopier purement et simplement celles que Michel nous a communiquées à usage strictement privé sur un site Web, par essence public. Je vous invite donc à parcourir quelques liens intéressants ou bien à faire du charme à notre Michel à nous pour qu'il vous file une copie de l'excellent dossier qu'il avait constitué sur le sujet.

quelques remarques générales :

Attention lorsque vous choisissez un plan de pépinière à la rusticité de la plante que vous regardez avec convoitise. (si si je vous ai vu et j'ai bien noté l'éclat dans votre regard : n'insistez pas, j'ai tout vu). En effet, les acidophiles que l'on trouve sont généralement des plantes tropicales à sub-tropicales qui sont plus ou moins rustiques selon les espèces mais qu'il convient de protéger contre les gels importants et/ou prolongés. L'idéal serait de leur permettre de passer un hiver en serre froide. A défaut, le système D anti-gel pour nos arbres chéris pourra faire l'objet d'une autre page de ce site dans les mois à venir, la réunion de décembre 2004 ayant également pour thème la protection hivernale des bonsai.

les ligatures :

Ces arbres ont pour dénominateur commun un bois très sec et cassant, il convient donc d'être extrêmement prudent pour entreprendre les ligatures. La protection de l'écorce par du raphia est absolument indispensable et son humidification régulière durant l'opération un "must".

le besoin en eau :

un autre point commun de ces plantes et de ne pas supporter la sécheresse. Il conviendra donc de s'assurer avec beaucoup de zèle et de régularité que votre merveille a bien de quoi se désaltérer. Bien entendu, cela n'implique pas qu'il s'agisse nécessairement d'une plante de mangrove vivant les pieds dans l'eau en permanence !!! Toutefois, l'été est une période critique pour ces plantes qu'il ne faut pas hésiter à arroser plusieurs fois par jour si nécessaire. Pareillement, pour les espèces qui ne sont pas caduques surtout, même en hiver, il faut arroser, surtout si le pot est rentré en serre froide : il ne pleut pas spontanément dans la serre ou bien dans le local qui en tient lieu (si c'est le cas, faites appel au couvreur, je pense que vous avez un problème...) Bien entendu, l'arrosage en hiver sera plus espacé, mais il ne doit pas être purement et simplement oublié.

dernière mise jour le 09/09/2005